Quel 1er semestre !!! Je ne sais pas pour vous, mais pour moi il s’est révélé le plus fatiguant jamais vécu.
Cette période qui a commencé autour du 12 mars jusqu’au moment où j’écris ces mots, s’est révélée épuisante, on se demande pourquoi ?
J’étais moins à courir dans les gares et les aéroports, à enchainer les missions et pourtant
Ont entrainé une fatigue psychologique.
Cette fatigue associée, à des journées remplies :
Tout ceci mis bout à bout font de ce premier semestre 2020, un premier semestre qui fut dur tant physiquement que psychologiquement.
Malgré les incertitudes de demain, profitez de cette période estivale pour recharger vos batteries.
Cette période anxiogène et les sollicitations finalement nombreuses vous ont probablement empêchés de lire nos publications du premier semestre.
C’est pourquoi, nous vous proposons, une rapide synthèse de ces dernières.
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BONNES VACANCES !
Car nous avons quand même une certitude, il faudra se mobiliser à la rentrée, pour la « remontada » et pour cela il vaudrait mieux avoir rechargé les batteries.
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
Dans le cadre du soutien des entreprises face à la crise du COVID-19, l'Etat finance à 100 % la formation du personnel en activité partielle. C'est le dispositif "FNE-Formation renforcé". Le chômage partiel devient une opportunité pour faire monter en compétences vos managers.
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Et après ? Mobilisons-nous et mobilisons nos équipes pour la phase d’après !
« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant. » Paulo Coelho L’Alchimiste
Après avoir :
Qu’est-il possible de faire après tout cela ?
Pas d’autre option que d’aller chercher le business !!! En France, le déconfinement progressif a été annoncé à partir du 11 Mai.
Que dire aux forces commerciales notamment pour les mois de Juin, Juillet et Août ? Quel plan d’actions commerciales mettre en place ? Comment mobiliser les équipes commerciales à distance ?
Quel plan d’actions commerciales ?
Notre proposition : un plan d’actions en 3 phases
Un rapide focus sur la préparation : il s’agit de profiter de cette phase pendant laquelle, clients et prospects sont sourds à toutes sollicitations (et pour cause…) pour
Ainsi, quand le moment de l’action sera venu, une contractualisation rapide sera envisageable !
Pour pouvoir faire cette phase avec facilité et plaisir, encore faut-il posséder les talents suivants :
En l’absence de l’un ou l’autre de ces 2 talents, se préparer devient difficile et la tendance dans ce cas est souvent la procrastination, pour autant il n’y a pas de fatalité.
Comment réussir la phase de préparation ? :
Même s’il est vrai que ces talents sont souvent rares chez les commerciaux d’une manière générale, Un bon commercial a souvent une motivation finale avec comme principal moteur le résultat. Pour le motiver donc, à s’engager dans cette phase, l’un des basiques générateurs de succès est de lui fixer un but à atteindre.
Comme par exemple :
Bien sûr, et c’est bien l’enjeu de cette phase, il vous faudra échanger, discuté avec eux pour clarifier, préciser la nature de chaque liste. Cette liste de la fameuse phase d’après, prend tout son sens, parce que nous avons, nous entrepreneurs/intrapreneurs commerciaux, actuellement le temps de l’affiner tel que décrit précédemment.
3 étapes pour réussir la phase de mobilisation ?
Une fois la préparation de la phase d’action enclenchée, le dirigeant doit préparer la phase de mobilisation : phase qui pourrait intervenir en juin ou/et en septembre.
Pour se mobiliser, il faut une « grande cause » ; « une grande cause » pour laquelle, à de rares exceptions, tout le monde est prêt à s’engager.
La tentation de certains actionnaires et dirigeants pourrait être de « sauver l’entreprise » en se focalisant sur le « combien » et en considérant comme secondaire le « comment » : pour autant, n’est-ce pas le moment opportun de se préoccuper du « comment » se réalise la performance en entreprise ?
D’ailleurs, je doute que tous les salariés après 2 mois ou plus de confinement soient prêts à se mobiliser pour cette « grande cause » sans condition.
La tentation de certains collaborateurs pourrait être d’avoir un certain nombre de revendications telles que
Pour éviter que ces 2 tentations créent des divisions et limitent, voire empêchent la mobilisation, il est nécessaire d’adopter une méthode rigoureuse pour définir le périmètre de « la grande cause » qui rallie le plus grand nombre.
Comment définir le périmètre qui facilitera la mobilisation ?
Comme indiqué dans l’épisode précédent, il est nécessaire de définir le périmètre de la « grande cause » qui permettra la mobilisation du plus grand nombre de collaborateurs et pour y arriver, il y a 3 étapes :
Parlons ici de la première étape
Pourquoi commencer par débriefer : simplement parce que plus de 50 jours de travail à distance ont nécessairement révélé des choses sur votre entreprise.
Exemples de révélations :
Il n’est pas envisageable de faire preuve strictement de résilience comme certains le recommandent car selon la définition originelle, la résilience consiste à « revenir à l’état d’avant ».
Ce sont là autant d’informations que les managers de proximité doivent collecter lors des débriefes qu’ils doivent organiser
De l’audace !!!
Pour mobiliser le plus grand nombre, il faut que chaque manager procède à un débriefe avec chacun de ses collaborateurs sur la période qui vient de s’écouler, avant de procéder à la consolidation au niveau du service et ensuite de l’entreprise.
Un exercice de synthèse, à priori facile, pourtant politiquement à fort enjeu !!
C’est de la qualité du message communiqué aux collaborateurs, que dépendra le niveau de mobilisation de ceux-ci.
Que voulons-nous mettre en place ?
C’est donc le moment d’accélérer la transformation que vous avez engagée, peut-être oubliée ou encore relancée.
Faîtes donc preuve d’audace chers dirigeants, entrepreneurs, décideurs, managers.
Lançons la mobilisation !!!
Abordons maintenant le lancement de la mobilisation.
Nombreux sont les entrepreneurs, décideurs, leaders qui en ce moment, hésitent encore, sur le bon moment pour lancer la mobilisation, compte tenu du niveau d’information dont nous disposons sur la pandémie.
Ma conviction, c’est qu’il faut la lancer en juin ou/et septembre en fonction de l’impact des vacances sur l’activité de l’entreprise et ce indépendamment de la pandémie.
Dans tous les cas, cette mobilisation se fera à distance pour beaucoup d’entreprises et cette fois-ci de haut en bas de la hiérarchie.
Il s’agit de communiquer de proche en proche sur le périmètre de la mobilisation et les enjeux réels.
Ne nous y trompons pas, il s’agit de passer d’une phase de quasi-arrêt, à une phase de mouvement.
Passons à l’action !!!
« Les mots prouvent que nous sommes concernés, mais les actions prouvent que nous sommes impliqués. » (Auteur inconnu)
Maintenant que toute votre équipe est mobilisée pour aller chercher le chiffre d’affaires nécessaire pour rester dans le match, il s’agit effectivement de passer à l’action, tout ce que vous avez mis en œuvre jusque-là avait cet unique but : passer à l’action.
Qu’avons-nous fait jusque-là :
En effet, le temps n’est plus aux mots mais bien à l’action.
Passer à l’action devant rimer avec, reprendre plaisir à :
Compte tenu de ce que nous avons vécu avec cette pandémie, le plaisir de faire doit être primordial, les managers devront fêter chaque micro-succès, comme si c’était une renaissance.
Ce ne sera pas facile, car la peur d’être une victime collatérale de la pandémie est toujours là, mais la clé de l’action sera notre capacité à retrouver le plaisir dans l’exercice quotidien de son métier !!!
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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Nous attaquons la 4ème semaine de confinement, et avant de commencer mon propos, j’adresse toutes mes condoléances à ceux qui ont perdu des grands-parents, des parents, des frères, des sœurs, des oncles, des tantes, des cousins/cousines, des amis ou des connaissances, car à ce stade, nous connaissons tous quelqu’un qui est mort du COVID- 19, à minima, une personnalité publique.
Dans cet article, je vais vous parler d’une autre victime collatérale potentielle : l'entrepreneuriat !
Il pourrait effectivement être une autre victime de ce virus,
L'entrepreneuriat est une des solutions trouvées par les économies du monde entier pour lutter contre le chômage.
L’entrepreneuriat, c’est la création de statut particulier favorable, ce sont des réductions d’impôts ici et là, ce sont d’innombrables conférences, des sites spécialisés, des fondations et j’en passe. L’entrepreneuriat, pris individuellement ou collectivement, semble être devenu la solution et la nouvelle forme du travail de demain.
Malgré cet enthousiasme autour de l’entrepreneuriat, au moment où j’écris ces quelques lignes, je suis conscient qu’en tant qu’entrepreneur j’ai beaucoup de chance d’
C’est cet écosystème favorable qui nous a permis, notamment, de recevoir des messages qui font du bien !!!
Des messages qui sont arrivés très tôt, dès l’annonce du confinement.
Ces messages nous ont permis d’amortir les premiers chocs dus à la mise en place du confinement total.
Le prêt à taux zéro, d’un montant pouvant aller jusqu’à 25 % du CA de l’entreprise garanti par l’état, comme la plupart des mesures annoncées, ne vont pas régler tous les problèmes posés à l’entrepreneur par le Covid-19, mais il peut permettre d’amortir le choc. Sachant que quelqu’un finira bien par rembourser tout cet argent, (et ce sera bien à nous qu’il reviendra de le faire).
Ce qui permettra à l’économie de redémarrer assez tôt, donc à l'entrepreneuriat de ne pas être une victime collatérale, c’est l’état d’esprit des dirigeants (entrepreneurs ou salariés) qu’ils soient avec un profil
Beaucoup se sont précipités sur des mesures de chômage total ou partiel, sans en peser les conséquences sur les femmes et les hommes, sans se demander s’ils pouvaient tenir autrement.
Loin de moi l’idée de généraliser abusivement, car pour bon nombres d’entreprises, il n’y avait pas d’autres choix.
Certains, parmi ceux qui avaient le choix, ont préféré faire du management « Excel » : effectivement, un plan de réduction de charges a un impact immédiat et certain, contrairement à un plan de développement centré sur les collaborateurs et la société avec un impact à moyen terme et sans garantie de résultats rapidement visibles.
Quel intérêt d’avoir des dirigeants, si c’est seulement pour faire bouger des variables dans un tableur Excel.
Cette posture simpliste, sous couvert de réalisme, avec une vision binaire et à court terme, oublie de prendre en compte la complexité de l’individu, et conduit à prendre le risque de faire de l’entrepreneuriat l’une des victimes collatérales du Covid-19.
L’entrepreneuriat ne sera pas la victime collatérale si l’écosystème suivant est en place
Prenez soin de vous !!!
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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Un article à lire absolument par tous : dirigeants, managers, collaborateurs, car on y redécouvre (pour ceux qui s’intéressent aux organisations humaines depuis toujours) l’impact du manager sur le devenir de ses collaborateurs tant sur leur bien-être, que sur leur carrière.
Beaucoup d’articles ont fait le même constat et l’expliquent souvent par l’absence de formation chez les managers. Dans cet article une autre explication apparaît qui mérite, également, qu’on s’y attarde : Les N+1 seraient trop « perso ».
Les témoignages sont intéressants, nous connaissons tous autour de nous, ou nous avons tous connu, un manager dont la principale préoccupation est de savoir comment il va faire pour obtenir son prochain poste, et ce, dès son arrivée à la tête d’une équipe.
Outre le fait, que tous les managers ne sont pas « persos » dans un mode plutôt binaire, il y a d’autres raisons pour expliquer l’impact négatif des managers sur leurs N-1 :
Si nous revenons aux N+1 « perso », qui en est responsable ?
Pour ma part, cette responsabilité incombe aussi à la gouvernance de l’entreprise :
Il est nécessaire de procéder à l’alignement de la communauté managériale, puisque comme c’est rappelé dans l’article, les collaborateurs n’hésitent plus à parler des « mauvais » managers et à quitter l’entreprise ; les managers également qui n’hésitent plus à partir et de plus en plus n’hésitent plus à refuser des postes de managers, pas toujours mieux rémunérés, mais avec toujours plus de responsabilités à assumer.
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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Avant ce qui suit, je vous souhaite tout d’abord d’être en parfaite santé ainsi que vos proches et que et qu’elle soit durablement préservée car c’est bien cela l’essentiel !
Pour autant, indépendamment des considérations sanitaires, observons ce qui se passe au niveau du fonctionnement des entreprises et de leurs collaborateurs.
Cela fait maintenant une semaine que le confinement est en vigueur et cette situation totalement inédite a déjà radicalement bouleversé nos modes de vie et de travail !
En effet, un « simple » virus a totalement disrupté le fonctionnement du monde en un temps absolument record :
Après une semaine, quels sont les 1ers enseignements que nous pouvons en tirer au niveau des entreprises ?
Passé le moment de sidération, les entreprises ont réagi rapidement, notamment en adoptant des mesures principalement dictées par des impératifs sanitaires :
Une fois les mesures « sanitaires » prises et mises en place, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont dû mettre à jour leur Plan de Continuité d’Activité et pour beaucoup d’entre elles en élaborer un pour traverser au mieux cette période de fortes turbulences.
Pour beaucoup d’entre elles, il va s’agir de faire le dos rond, n’ayant plus du tout d’activité, en comptant sur le soutien de la puissance publique, de leurs banques et en espérant que cette pandémie s’arrête au plus tôt et que l’économie reprenne son cours le plus vite possible.
Pour d’autres, il s’agit de s’adapter sans délai à ce nouvel environnement et de pivoter suffisamment et pertinemment pour faire face.
Pour tous les managers et collaborateurs, la relation au travail est affectée quelle que soit la situation de leur entreprise ou organisation.
Pour certains, ils font face à une charge de travail augmentée et davantage contrainte, avec un surcroit d’activité directement lié à l’actualité : tout le secteur médical et hospitalier évidemment, mais aussi d’autres secteurs avec des usines qui ont dû passer en 3X8 pour faire face à la demande, certaines entreprises de Facility Management qui recrutent pour assumer leurs missions alors que certains de leurs collaborateurs sont absents, etc.
Il y a également ceux n’ayant plus d’activité car leur entreprise est totalement à l’arrêt, qui en plus de la crainte d’être contaminés s’interrogent sur leur capacité à répondre à leurs obligations financières dont notamment la capacité à continuer à nourrir leur famille : quel stress incroyable, je pense à eux et souhaite évidemment qu’ils sortent rapidement et positivement de cette situation !
Ceux qui ont découvert le télétravail ont pris conscience, parfois difficilement, de la nécessité de mettre en place des routines pour avoir une action optimale : en effet, à part ceux qui ont pu aménager un espace totalement dédié au travail et distinct du reste de la maison, les autres doivent travailler là où habituellement ils se détendent, s’amusent, ou encore diminuent leur charge mentale en oubliant normalement leurs contraintes professionnelles !
Pour certains, ils ont découvert que cette façon de travailler leur convient parfaitement et apprécient cet effet collatéral positif du confinement : ils ont gagné en efficacité, en productivité, ils organisent leur temps de travail en relative autonomie, et il est fort probable que lorsque nous reviendrons à une vie sans confinement, ils réclament à leur employeur de continuer à télétravailler régulièrement (il sera alors difficile pour l’employeur de décliner en expliquant que ce n’est pas possible ?).
Pour d’autres, la situation est moins agréable : perte de ses repères, difficulté à dissocier le temps personnel du temps professionnel, sentiment de perte de lien social constituent autant d’obstacles pour vivre sereinement le télétravail.
Il est évidemment beaucoup trop tôt pour pouvoir tirer tous les enseignements de toutes les nouveautés que vous avez dû adopter mais il est possible de vous faciliter les semaines suivantes en identifiant dès l’issue de cette 2nde semaine tout ce qui très bien fonctionné pour vous et pourquoi, ce qui a moins bien fonctionné et comment l’améliorer ainsi que ce qui n’a pas fonctionné, en comprenant pourquoi et en trouvant comment procéder différemment !
Ce travail réflexif est à réaliser sur la dimension professionnelle et bien sûr également sur la dimension personnelle : pour les 2 dimensions, n’hésitez pas à échanger vos réflexions avec vos proches ou vos collègues qui vous permettront ainsi d’enrichir votre analyse et surtout de trouver ensemble des solutions aux problématiques ou difficultés identifiées.
Bonne réflexion à toutes et tous et prenez particulièrement soin de vous !
Arnaud DUBOST et toute l’équipe Manegere Associés
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« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant. » Paulo Coelho L’Alchimiste
Après quelques jours, nous vous proposons de partager une chronique du quotidien du cabinet en mode confinement.
Lundi 16 matin, nous avons décidé, comme beaucoup d’entreprises, de généraliser le home-office pour tous nos collaborateurs, y compris ceux du back-office, ce que nous ne pratiquions pas auparavant.
Depuis tous les appels sont transférés sur le portable d’une collaboratrice bien connue de nos partenaires et clients, qui les dispatche aux personnes concernées.
Tous les matins, chaque collaborateur et associé, envoie spontanément, sans qu’aucune consigne n’ait été donnée en ce sens, un message à tous les membres du groupe WhatsApp créé pour l’occasion, pour saluer les autres et les informer qu’il a pris son poste et qu’il est opérationnel.
Nous avons choisi également d’accompagner nos partenaires indépendants, pour qui, la situation est particulièrement complexe car ils cumulent l’absence de revenu sur la période, pour une durée indéterminée à ce jour, et la solitude de leur statut accentuée par le confinement.
Pour cela, nous avons également créé un groupe WhatsApp sur lequel nous partageons avec eux chaque jour aussi bien des informations pratiques, des blagues, que des réflexions plus stratégiques : cela leur permet de dialoguer et trouver soutien et chaleur pour alléger la forte charge mentale qu’ils subissent.
Quant à nos clients, nous nous préoccupons bien sûr de leur bonne santé car nos relations comportent nécessairement une dimension personnelle et pour l’instant, nous sommes heureux car aucun d’eux n’a été contaminé.
Nous restons bien sûr disponibles et principalement pour partager, échanger sur leurs préoccupations et leurs problématiques issues du confinement et trouver ensemble la meilleure façon d’aller de l’avant.
Tout cela se réalisant bien sûr par mail, téléphone ou visioconférence : la situation a rendu évident et normal la relation distanciée quand auparavant, nombreux étaient ceux qui privilégiaient le présentiel.
Déjà certains clients qui exigeaient auparavant des factures papiers, nous ont donné leur accord pour des factures dématérialisées, ce qui permet à notre comptable de pouvoir réaliser la majeure partie des opérations en télétravail : cette période impose à tous de modifier ses procédures, de remettre en cause ses habitudes, d’inventer de nouvelles approches et méthodes.
Bien sûr, une majorité de nos clients ont annulé les formations planifiées sur les 2 prochaines semaines, voire même sur les semaines suivantes, mais d’autres nous ont sollicités pour étudier comment les réaliser à distance avec les ajustements d’objectifs et de programme que cela nécessite.
A l’instar de ce que déclarait le général de GAULLE : « ce qui compte est la volonté morale quand on est en "état de guerre" », nous nous focalisons avec toutes nos parties prenantes sur les solutions et moyens d’aller de l’avant plutôt que d’imaginer et redouter toutes les difficultés qui ne manqueront pas de survenir avant la sortie de cette crise.
En attendant l’issue de cette période complexe, prenez soin de vous, notamment en respectant le confinement que nous souhaitons le plus bref possible.
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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LES CHEFS D'ENTREPRISE, CES OUBLIÉS DE LA MÉDECINE DU TRAVAIL
Un article à lire absolument si vous êtes chef d’entreprise ou si vous envisagez de le devenir prochainement. Être chef d’entreprise, c’est entre autres changements ne plus avoir de N+1, ce manager avec ses exigences et demandes potentiellement génératrices de stress : c’est donc devenir son propre manager et supprimer ainsi l’une des principales sources de stress des salariés. En réalité, c’est découvrir d’autres sources de stress dont les conséquences sur la santé peuvent être tout autant dévastatrices qu’un N+1…
Bien sûr, il ne s’agit pas dans cet article de faire la comparaison entre les souffrances du chef d’entreprise et celles du salarié, mais plutôt d’expliquer les sources du stress du chef d’entreprise et de préconiser quelques solutions, à travers l’évocation d’histoires personnelles.
Effectivement, quand les médias évoquent les entreprises c’est très souvent celles du CAC 40, oubliant régulièrement les 3,1 millions de TPE et PME, soit 99,8 % du nombre total des entreprises en France.
L’immense majorité d'entre elles (96 %) sont des microentreprises (MIC), c’est à dire des entrepreneurs(ses) isolés(es) face aux multiples enjeux de leur quotidien
Ils vivent donc avec le risque, faute de réussir à surmonter ces différents problèmes, d’être contraint de déposer le bilan : c’est un risque permanent pour tout chef d’entreprise !
En lisant cet article, je me félicite d’avoir eu l’idée de créer MANEGERE en septembre 2002, de ne pas avoir hésité à rechercher des associés pour contribuer à l’activité quotidienne et être également actionnaires.
Au-delà de l’apport de talents, de la complémentarité des compétences, cela a surtout permis d’éviter l’isolement, principale source de stress pour l’entrepreneur.
En 17 ans, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour MANEGERE, et la présence d’associés, c’est aussi de bénéficier de
C’est fort de ce vécu et de notre expérience personnelle que nous sommes aussi proches de nos clients, car l’isolement est présent partout en entreprise, bien sûr en priorité pour les patrons de PME.
L’isolement est une source de stress, mais l’autre source de stress c’est l’inconnu, l’absence de visibilités sur plusieurs aspects c’est pour cela que :
Quand nous accompagnons une PME ou une ETI, notre objectif, c’est avant tout les aider à avoir une dorsale robuste.
Une raison d’être précise
Une vision très claire
Des ambitions cohérentes avec la vision
Des axes stratégiques pour réaliser les ambitions
Une fois cette dorsale établie, une partie des incertitudes est levée, le chef d’entreprise a alors tout loisir de piloter au quotidien son entreprise.
Nous sommes aussi là, disponibles pour échanger sur tous les sujets, car nous savons qu’une entreprise ne peut réussir si, son capitaine est épuisé et à la limite du burn-out.
Bonne lecture, que vous soyez ou non chef d’entreprise ! L'article est ici.
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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