Article très intéressant que celui-ci sur le bore-out, phénomène aujourd’hui bien moins connu que le désormais célèbre « burn-out ». Il semble pourtant que ce syndrome soit plus répandu que son célèbre opposé car 1 personne sur 3 en souffrance au travail évoque le bore-out.
Comment expliquer alors cette moindre visibilité ?
Elle est certainement due à une moindre communication chez les personnes atteintes, probablement liée à l’image sociale dégagée. Et c’est là tout l’intérêt que nous trouvons à cet article qui va au-delà même du bore-out. Le « politiquement correct », qui pousse certains individus à se plaindre ou pas de certaines situations en fonction de leur environnement sur ces sujets.
Il est à noter que l’auteur nous dresse un portrait plutôt élogieux de ces individus, victimes du bore out. Il ne les décrit absolument pas comme des « profiteurs » d’un système qui leur permettrait de gagner leur vie sans rien faire. Il les décrit, au contraire, comme des personnes volontaires, qui auraient envie de travailler, de produire, qui cherchent désespérément à agir, même maladroitement, et qui souffrent de l’image qu’ils dégagent.
Les symptômes sont alors variés : troubles du sommeil, dépression, estime de soi en forte baisse…Ces salariés rentrent alors dans un cercle vicieux : n’étant plus habitués à travailler, ils deviennent incapables d’agir face à une nouvelle mission. Pour peu, que lesdites personnes se retrouvent au chômage, elles finissent de perdre toute confiance en elles et ont du coup énormément de mal à rebondir.
Etre capable de confier des missions valorisantes et variées, dans l’intérêt du collaborateur, mais également de l’entreprise : voilà un défi pour leurs managers.
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