A chaque époque ses mots « branchés », et la nôtre n’échappe pas à la règle. Il y a ceux qui les utilisent sans en connaitre le sens, ceux qui les utilisent de façon approximative. Est-ce pour autant une raison pour les descendre en flamme comme c’est le cas dans cet article ? La réponse est non selon moi, car certains mots sont adaptés à leur usage.
Innovation, projet, résilience, par exemple, sont des mots qui ont une réalité.
Cependant, il est vrai qu’en entreprise beaucoup les utilisent pour « être dans l’air du temps», sans toujours en comprendre le sens.
Dans cet article, les mots incriminés sont tous placés au même niveau. Pourtant leur usage ne recouvre pas les mêmes réalités.
Exemple, pourquoi parler de « Benchmark », quand il est possible avec le même niveau de compréhension de dire comparaison ?
Autres exemples, parler de « mode projet », « projet », « groupe projet » recouvre une réalité en entreprise : s’affranchir d’un travail en mode hiérarchique trop figé.
Il s’agit avant tout de comprendre le sens des mots que nous utilisons et aussi de ne pas les utiliser quand nous n’en comprenons pas le sens.
Cet article a, avant tout, le mérite d’expliquer nombre de mots en vogue, mais avec un fâcheux parti pris : celui de ne voir que les côtés abusifs de l’utilisation de ces mots en entreprise.
La communication est un des paramètres de l’équation de l’excellence en management. Il nous appartient donc de ne pas utiliser les mots dont nous ne maîtrisons pas les subtilités. Et quand nous les utilisons, d’observer attentivement le non-verbal de nos interlocuteurs qui nous en dit beaucoup sur leur niveau de compréhension.
Bonne lecture !
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