Septembre, c'est LE mois qui a la particularité, dans la quête de la performance, d'être la période où il convient de "Semer".
Semer, dans le sens premier du terme : planter des graines qui vont donner des fruits.
Ainsi, il convient en septembre de prendre des décisions, d’entreprendre des actions qui vont, une fois l’activité repartie, donner des résultats probants et concrets.
Une fois les objectifs définis en début d’année, si ceux-ci ont été correctement fixés, il est légitime de viser leur réalisation en fin d’année entre 80 et 120 % en tenant compte des aléas pouvant survenir.
Correctement fixés veut dire : MALINS
En dessous de 80 % à l’atterrissage de décembre, on peut considérer que, sauf circonstances tout à fait exceptionnelles, le manager a commis une faute.
Cette posture est même nécessaire pour assurer la pérennité de l'entreprise car un tel écart avec l'objectif fixé alors qu'il est possible d'opérer des révisions en cours d’année est absolument inacceptable car cela indique que nous avons à faire à un manager qui
Au delà de 120 % de réalisation de l'objectif, il faut se réjouir de la performance et s'assurer que les objectifs de l'année suivante seront plus ambitieux que ceux de l'année écoulée : sans cela, ce manager risque, à moyen ou long terme, de freiner le développement de l’entreprise, faute d’ambition.
Entre 80 et 120 %, nous sommes là dans les incertitudes du marché, seul un pilotage rigoureux permettra d’atterrir du bon côté.
Le champ d'incertitudes aux environs de 40 % en début d’année doit normalement se réduire, et passer au maximum de 10 à 20 % en septembre en fonction de l'activité de l'entreprise.
Il s’agit donc de semer l'information pour les actionnaires sur l'atterrissage prévisible, pour qu'ils puissent anticiper sur la fin d’année sur le niveau des
Qui ne sont pas les mêmes en cas d'objectif atteint ou non atteint.
Une fois ce cap précis semé dans l’esprit des actionnaires, ceux-ci ne manqueront surement pas de le « challenger » mais ils auront l'information et ne découvriront pas la bonne ou mauvaise nouvelle quand il sera trop tard.
Il conviendra également de semer auprès des
C'est-à-dire :
Si en septembre, nous sommes encore à nous demander
L’année a toutes les chances d'être « pliée »...
Les collaborateurs doivent aussi semer, c’est à dire comme expliqué précédemment, entreprendre des actions qui vont générer des résultats immédiats dans les 14 semaines qui mènent à la fin d’année
C’est à ce prix que la performance sera au bout après 14 dernières semaines d’activité intense.
Quand à l’excellence, c’est une autre histoire !!!
Said AGBANRIN et l’équipe de MANEGERE