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Comment gamifier efficacement son parcours de formation ?  

 

Un article qui s’adresse aux professionnels de la formation aussi bien côté cabinets que côté entreprises. Enfin, nous sortons de ce que certains professionnels ont artificiellement essayé de mettre en place, la guerre entre les techniques d’apprentissage dîtes modernes (ex : les E-learning, les jeux, etc.) et les techniques dîtes anciennes (le présentiel, les mises en situation, etc.)   

Prendre le sujet au bon niveau, ce n’est pas exiger un choix, mais surtout se poser la question des conditions de succès de l’une ou l’autre des approches, sachant que de plus en plus souvent un mélange des 2 approches devient incontournable dans un parcours de formation efficace.  

Cet article, que nous vous recommandons, explique bien les enjeux :

- En termes de cible de participants toutes les tranches d’âge n’ont pas la même appétence aux nouvelles technologies

- Quant aux compétences, puisque c’est bien là l’enjeu principal, elles ne sont pas toutes perfectible via la gamification, à distance ou en présentiel.  

La question n’est donc pas côté entreprises : « je veux nous voulons de la gamification dans les prochaines formations » ; mais plutôt quelles sont les compétences que nous souhaitons développer lors des prochaines formations, les participants à former nécessitent-ils la gamification.

Côté professionnels, quelle sont les modalités pédagogiques les plus adaptées à chaque étape de la montée en compétences.  

Bonne lecture ! 

Said AGBANRIN  et toute l’équipe MANEGERE

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Le numérique en formation : quels effets ?

Le numérique s'est largement développé dans notre quotidien personnel comme professionnel et donc également  dans la  formation (classes virtuelles, outils connectés en plénière...). Mais  quels sont les effets de ces nouveaux outils ?

numerique article + logo

Le digital et le numérique se développent fortement, que ce soit à nos domiciles, dans nos véhicules ou encore, dans les entreprises. Et donc également dans le domaine de l'apprentissage en favorisant le développement des formations, mais aussi l'interactivité en plénière ou à distance. Quels sont donc les effets de ces nouveaux outils ou nouvelles approches comme les classes virtuelles, sur l'ensemble des acteurs, qu'ils soient participants ou animateur ?

De nos jours donc, le numérique est omniprésent dans notre vie. Que ce soit dans nos domiciles, dans nos véhicules et dans les entreprises, le digital a pris une place importante et continue à se développer. Toutes les entreprises commerciales ont compris l'impact du digital sur la relation client. Pour preuve, le développement de l'utilisation de ce canal de communication.

La formation, l'apprentissage n'ont, bien évidemment, pas échappés à cette tendance et de nouveaux outils sont créés régulièrement.

Mais quels sont les effets de ces nouveaux outils ?


e learning + logo

Les effets positifs

La distance avec les impacts sur le coût et la disponibilité des apprenants

Effectivement, ces nouveaux outils permettent une interaction à distance avec un impact sérieux sur le temps de travail. Par exemple, les formations à distance, du type classes virtuelles, ou encore modules en e-Learning, ont un impact à la fois sur la présence des collaborateurs qui peuvent participer à une formation depuis leur poste de travail, mais aussi sur les coûts . En effet, les collaborateurs suivent ces séances sans déplacement à gérer. Ces modules  permettent aux apprenants de gérer leur temps en choisissant par exemple le moment le plus opportun pour eux de suivre un module. Il en est de même pour une classe virtuelle, avec une durée moyenne de 1h30, ce qui ne monopolise les collaborateurs qu'une partie de leur temps de travail.

Le partage de liens pour réaliser un test, pour suivre un module e-Learning préparatoire, génère un gain de temps pour la séance en présentiel où le formateur peut se focaliser sur la mise en pratique ou sur le savoir être, ce que le contenu travaillé en amont n’aura pas permis puisque principalement orienté théorie et concepts.

Parmi les outils à disposition, le tableau blanc, véritable Paper-board. Partagé avec la totalité du groupe, en classe virtuelle par exemple, il permet de réaliser des schémas pour une explication visuelle. Les participants  peuvent écrire des avis qui sont partagés avec l'ensemble du groupe. Cette interactivité génère la cohésion en rapprochant malgré la distance. Et surtout, elle facilite l'apprentissage et la mémorisation. Enfin, l'attention des apprenants est captée.

Cet outil est donc un véritable espace d'échange car il permet la participation de tous.

De nombreux autres outils sont disponibles pour créer en présentiel, une interactivité propice à l'apprentissage. Par exemple, l'utilisation de boîtiers de vote interactifs permet à l'auditoire de répondre à des questions en direct.

Que les boîtiers soient numériques uniquement ou alphanumériques, ou que la connexion se fasse via des tablettes ou les téléphones portables des participants, la formation devient totalement interactive.

Le principe est le même quel que soit le support utilisé,  et les participants répondent aux questions directement sur leur appareil. Les possibilités d'utilisation sont nombreuses et variées. Ainsi, les participants sont invités à répondre à des questions du type QCM, QCU, à des questions compétition (la personne la plus rapide à donner la bonne réponse gagne !). La réponse peut également se faire sous forme d'un texte libre. Ces outils permettent aussi un classement par ordre croissant ou décroissant, des phrases à trou (trouver le mot manquant), des nuages de mots... Le choix est vaste et le principe est ludique (l'adulte apprend en s'amusant !!).

Certains de ces outils comportent également une rubrique "notes". Ces apprenants peuvent identifier et formaliser des actions de transfert dans leur quotidien.

La cohérence

Le numérique et le digital sont omniprésents comme nous l'avons dit précédemment. L'utilisation en formation est donc parfaitement cohérente pour les participants qui identifient les actions de transfert dans leur quotidien.

Les effets "risques"

Formation du formateur et des participants

L'utilisation de ces nouveaux outils nécessite une vraie connaissance de la part du  formateur. Que ce soit d'un point de vue technique (installation du logiciel, connexion Internet, connexion des participants, difficulté technique...), comme  d'un point de vue animation. Ainsi, l'animation d'une classe virtuelle est différente d'une session en salle, du fait de la distance. Parfois les participants voient le formateur (ben oui, je ne suis pas un robot !!), mais le contraire n'est pas le cas, du fait de la multiplicité des sites de chaque apprenant. Le Vocal et le Verbal sont les principaux éléments de communication du formateur. Ils sont cruciaux pour créer justement l'interaction et pour susciter une grande attention propice à l'apprentissage.

De même les participants ne maîtrisent pas tous les nouvelles technologies. Il est souvent nécessaire que les plus aguerris aident leurs collègues pour se connecter sur une tablette ou un téléphone portable, par exemple. Cela peut être chronophage.

Le recours à Internet de plus en plus fréquent

De plus en plus, (et cela est encore plus "vrai" avec les plus jeunes), la première réaction face à une question est de chercher la réponse sur Internet. Les apprenants qui disposent d'une connexion pour utiliser ces outils numériques ont souvent tendance à chercher sur Internet, voire à vérifier la véracité d'un apport. Ce qui peut parfois générer une opposition, ou une mise en défaut du formateur, qui doit donc rédiger son contenu en fonction de sa propre valeur ajoutée réelle qui ne se retrouve pas forcément sur Internet.

Le tableau blanc utilisé en classe virtuelle peut également créer quelques difficultés. En effet, le formateur doit régulièrement synthétiser et reformuler à l'écrit pour ordonner les idées et apports; sinon, le tableau peut très vite devenir "fouillis" voire illisible du fait de la superposition des écrits.

Comme tout environnement, le digital présente de réels atouts tant pour les apprenants que pour les formateurs.Et cela s’accentuera avec les innovations qui enrichissent. Pour en profiter pleinement, cela implique bien sûr d’investir dans la maîtrise de ces différents outils. À cette condition l’expérience des apprenants sera fantastique !

 

Patrice MANGEOT et toute l’équipe MANEGERE

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Faire de l'erreur une vertu en entreprise

Faire de l'erreur une vertu en entreprise

En tant que manager par le passé et conseil en entreprise aujourd’hui, l’une des questions clés que je pose souvent à mes interlocuteurs, quand nous rentrons dans le détail de leur management au quotidien, est : « comment faites-vous la différence entre une faute et une erreur avec vos collaborateurs » ?

Les réponses les plus courantes sont :

« La faute est intentionnelle, l’erreur ne l’est pas »

« La faute est grave, l’erreur ne l’est pas »

Et d’autres propositions que je vous passe ici.

Pour interpeller mes interlocuteurs, je leur demande :

« Avez-vous fait breveter votre intentiomètre? »  L’effet est toujours le même, des yeux grands ouverts qui me regardent avec incrédulité.

Si c’est l’intention qui permet de distinguer la faute de l’erreur, cela implique que nous savons la mesurer et comme un tel outil n’existe pas, ce n’est évidemment pas la bonne clé !

Une des grandes règles en management étant, selon moi, l’équité, chaque collaborateur doit se sentir manager par un chef juste et équitable.

Ensuite, concernant la gravité : comment distinguer ce qui est grave de ce qui ne l’est pas au quotidien ?  Chacun de par son cadre de référence à son avis sur la question : ce qui est totalement subjectif et par essence, non équitable, donc qui ne peut être le critère pour différencier l’erreur de la faute.

La définition que je retiens : la faute est le non-respect d’une règle connue et l’erreur est un dysfonctionnement entre un objectif visé et le résultat final.

Si la faute doit être constatée, voire sanctionnée, l’erreur constitue une opportunité pédagogique qui permet à chaque collaborateur de gagner en compétences et en confiance en soi : l’erreur libère les énergies au niveau individuel et collectif.

A ce stade de mon exposé, j’imagine certaines réactions sur le thème : « c’est la culture de la médiocrité…».

Nullement !!! La vertu numéro 1 en entreprise est bien que chaque collaborateur soit dans les conditions optimales pour exécuter parfaitement ses tâches et réussir.

Cependant, le quotidien des entreprises montre bien que ses conditions optimales sont rarement réunies ou difficiles à réunir.

Libérer les énergies au niveau collectif, en faisant de l’erreur une vertu, permet de retirer la chape de plomb qui pèse sur une majorité d’entreprises.

De peur de commettre des erreurs et craignant la réaction de leur hiérarchie, les collaborateurs n’osent plus !

Des groupes de travail se réunissent pour décider de tout : comme, par exemple, de créer un groupe de travail pour décider de l’endroit où placer la fontaine à eau…

Chaque mail est envoyé à une foule de collaborateurs, y compris à certains qui sont peu ou pas du tout concerné par l’objet…

Certains font carrière sans prendre de décision, en se contentant d’avancer dans le sens du vent, à contrario, ceux qui prennent de décisions pour faire avancer les choses et donc potentiellement faire progresser l’entreprise, prennent le risque de commettre des erreurs  et donc d’être mal jugés et de mettre à mal leur carrière…

En ayant une position claire et affirmée, nous libérons les énergies.

Si je sais, quand je commets une erreur dans mon domaine de résultats, que mon manager ne va pas me sermonner ou me sanctionner, ni dans son non-verbal, ni dans son verbal; je peux oser et prendre le risque de faire progresser l’entreprise.

Bien évidemment, une même erreur commise une seconde fois, devient une faute et doit donc être traitée comme telle.

Dans beaucoup d’entreprises, il est question de :

Pour cela, des boites à idées sont disséminées dans les locaux pour être facilement accessibles aux collaborateurs : ces boites restent souvent désespérément vides !

Les collaborateurs ne sont pas dupes, ils sont conscients que c’est, à minima pour le principe, ou au plus une attente de la direction d’obtenir l’idée du siècle qui transformera favorablement son business.

Combien d’inventeurs, et surtout de chefs d’entreprises, au moment où ils ont eu une idée, savaient à coup sûr que leur idée allait révolutionner le quotidien des utilisateurs ?

Très peu.

En  faisant de l’erreur une vertu : c’est-à-dire à chaque fois qu’une erreur est commise par une personne, plutôt que de rechercher le ou les coupables ; se concentrer  sur comment éviter cette erreur à l’avenir.

 

Au niveau individuel : permettre de développer la confiance en soi, le bien être, l’estime de soi

En entreprise, dans les réunions  ou les  groupes de travail; ce sont toujours les mêmes personnes qui s’expriment : généralement, des collaborateurs qui ont énormément confiance en eux, qui sont d’ailleurs, pour ainsi dire, dans l’affirmation de soi.

Au sein d’un groupe, leur priorité c’est de montrer qu’ils sont là, qu’ils existent.

On trouve parmi eux :

Ceux qui ont suivi des parcours universitaires de haut niveau, parcours au cours duquel année après année leur cadre de référence leur a permis de construire leur confiance en eux.

En leur disant régulièrement : « Vous êtes les meilleurs, l’élite du pays »

Certaines personnes, même si cela cache d’autres choses plus personnelles, ne peuvent s’empêcher de donner leur opinion sur tout.

A côté de ces personnalités, il y a beaucoup de collaborateurs qui ont beaucoup moins confiance en eux : commettre une erreur pour eux n’est juste pas acceptable, et d’ailleurs, cela ne ferait qu’aggraver leur manque de confiance en eux.

De fait, ils n’osent pas, ne prennent pas la parole, ne proposent rien de peur de s’entendre dire : erreur, mauvaise idée, etc.

Or, dans le  contexte de transformation dans lequel se situent la grande majorité des entreprises  actuellement, la bonne idée qui va permettre d’adapter le business model aux attentes nouvelles des consommateurs, la bonne organisation qui va permettre de gagner en efficience et rester compétitif, le bon process qui va permettre d’être plus proche du client, ne viennent plus seulement de la direction, ni des plus diplômés, et encore moins de ceux qui parlent le plus et le plus fort.

En dédramatisant la notion d’erreur, en encourageant la prise d’initiatives et donc en acceptant la possibilité de l’erreur (sans la souhaiter), on invite plus de personnes à la « la table » des actions.

Cela dit, tout le monde ne viendra pas autour de la table car certains collaborateurs ont comme moteurs « Soit parfait » ou encore « Soit fort » qui leur interdisent donc de prendre des initiatives qui constituent alors un risque majeur pour eux.

Ceux-là, c’est une histoire qui vient de trop loin pour qu’une culture d’entreprise ou un manager puisse les mettre facilement en action.

Arnaud DUBOST et toute l’équipe MANEGERE

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Garder l’esprit curieux et ouvert à de nouveaux apprentissages

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Crédit photo : Pixabay


Albert EINSTEIN disait

« L’important est de ne jamais cesser de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’exister. On ne peut pas s’empêcher d’être en admiration quand on contemple les mystères de l’éternité, de la vie, de la merveilleuse structure de la réalité. Il suffit simplement d’essayer de comprendre un peu ce mystère chaque jour. Ne perdez jamais votre sainte curiosité. »

Ainsi la curiosité permet de connaître plus, de comprendre mieux et finalement, elle nous pousse à créer. Les gens curieux se posent sans cesse des questions, et cherchent les réponses dans leur esprit, rendant ainsi leurs cerveaux toujours actifs. Tout comme nos muscles qui se raffermissent au fur et à mesure que nous les entrainons par des efforts, notre esprit de réflexion se développe au fur et à mesure de nos efforts mentaux. Ces exercices mentaux maintiennent l’esprit ouvert, qui capte les idées nouvelles pour les mettre en relation. Sans cette ouverture d’esprit, sans cette curiosité, les idées passent sans être reconnues et se perdent.

La curiosité permet de découvrir tant de choses nouvelles, cachées derrière la banalité de le vie quotidienne.  Elle permet donc de lutter contre cette banalité, car toutes ces nouveautés à découvrir pimente la vie et lui donne un coté aventure.

Nous avons toutes et tous cette curiosité à la naissance, mais nous avons souvent tendance à la perdre. Ainsi, les enfants sont curieux par nature, et posent plusieurs fois la même question. Ce qui  leur parait normal. Combien de fois un enfant pose t-il la question « pourquoi ? ». Surement un nombre de fois incalculable !  Cette soif d’apprendre continue jusqu’au  moment où les règles de vie s’imposent.  Nous construisons nos valeurs (phénomènes sociaux moraux, esthétiques, scientifiques...). En fait, toutes les manières de voir, de sentir, de percevoir, de penser, de s'exprimer et de réagir, nos modes de vie, nos traditions, nos coutumes.... .

Certains pourtant réussissent à garder cette curiosité : ne dit-on pas souvent des savants qu’ils « sont restés de grands enfants » !!

Que faire alors pour garder cette curiosité d’enfants ?

Quoi ? Qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi ça, quand cela a été inventé ou crée, par qui ?

Et surtout, comment ça fonctionne ?

En conclusion, garder l'esprit ouvert, c'est montrer de l'intérêt, de la curiosité face aux changements, aux comportements différents des siens, avoir des visions différentes, faire preuve d'une importante tolérance face à ces différences pour les comprendre.

Patrice MANGEOT et toute l'équipe MANEGERE

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