Nous attaquons la 4ème semaine de confinement, et avant de commencer mon propos, j’adresse toutes mes condoléances à ceux qui ont perdu des grands-parents, des parents, des frères, des sœurs, des oncles, des tantes, des cousins/cousines, des amis ou des connaissances, car à ce stade, nous connaissons tous quelqu’un qui est mort du COVID- 19, à minima, une personnalité publique.
Dans cet article, je vais vous parler d’une autre victime collatérale potentielle : l'entrepreneuriat !
Il pourrait effectivement être une autre victime de ce virus,
L'entrepreneuriat est une des solutions trouvées par les économies du monde entier pour lutter contre le chômage.
L’entrepreneuriat, c’est la création de statut particulier favorable, ce sont des réductions d’impôts ici et là, ce sont d’innombrables conférences, des sites spécialisés, des fondations et j’en passe. L’entrepreneuriat, pris individuellement ou collectivement, semble être devenu la solution et la nouvelle forme du travail de demain.
Malgré cet enthousiasme autour de l’entrepreneuriat, au moment où j’écris ces quelques lignes, je suis conscient qu’en tant qu’entrepreneur j’ai beaucoup de chance d’
C’est cet écosystème favorable qui nous a permis, notamment, de recevoir des messages qui font du bien !!!
Des messages qui sont arrivés très tôt, dès l’annonce du confinement.
Ces messages nous ont permis d’amortir les premiers chocs dus à la mise en place du confinement total.
Le prêt à taux zéro, d’un montant pouvant aller jusqu’à 25 % du CA de l’entreprise garanti par l’état, comme la plupart des mesures annoncées, ne vont pas régler tous les problèmes posés à l’entrepreneur par le Covid-19, mais il peut permettre d’amortir le choc. Sachant que quelqu’un finira bien par rembourser tout cet argent, (et ce sera bien à nous qu’il reviendra de le faire).
Ce qui permettra à l’économie de redémarrer assez tôt, donc à l'entrepreneuriat de ne pas être une victime collatérale, c’est l’état d’esprit des dirigeants (entrepreneurs ou salariés) qu’ils soient avec un profil
Beaucoup se sont précipités sur des mesures de chômage total ou partiel, sans en peser les conséquences sur les femmes et les hommes, sans se demander s’ils pouvaient tenir autrement.
Loin de moi l’idée de généraliser abusivement, car pour bon nombres d’entreprises, il n’y avait pas d’autres choix.
Certains, parmi ceux qui avaient le choix, ont préféré faire du management « Excel » : effectivement, un plan de réduction de charges a un impact immédiat et certain, contrairement à un plan de développement centré sur les collaborateurs et la société avec un impact à moyen terme et sans garantie de résultats rapidement visibles.
Quel intérêt d’avoir des dirigeants, si c’est seulement pour faire bouger des variables dans un tableur Excel.
Cette posture simpliste, sous couvert de réalisme, avec une vision binaire et à court terme, oublie de prendre en compte la complexité de l’individu, et conduit à prendre le risque de faire de l’entrepreneuriat l’une des victimes collatérales du Covid-19.
L’entrepreneuriat ne sera pas la victime collatérale si l’écosystème suivant est en place
Prenez soin de vous !!!
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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LES CHEFS D'ENTREPRISE, CES OUBLIÉS DE LA MÉDECINE DU TRAVAIL
Un article à lire absolument si vous êtes chef d’entreprise ou si vous envisagez de le devenir prochainement. Être chef d’entreprise, c’est entre autres changements ne plus avoir de N+1, ce manager avec ses exigences et demandes potentiellement génératrices de stress : c’est donc devenir son propre manager et supprimer ainsi l’une des principales sources de stress des salariés. En réalité, c’est découvrir d’autres sources de stress dont les conséquences sur la santé peuvent être tout autant dévastatrices qu’un N+1…
Bien sûr, il ne s’agit pas dans cet article de faire la comparaison entre les souffrances du chef d’entreprise et celles du salarié, mais plutôt d’expliquer les sources du stress du chef d’entreprise et de préconiser quelques solutions, à travers l’évocation d’histoires personnelles.
Effectivement, quand les médias évoquent les entreprises c’est très souvent celles du CAC 40, oubliant régulièrement les 3,1 millions de TPE et PME, soit 99,8 % du nombre total des entreprises en France.
L’immense majorité d'entre elles (96 %) sont des microentreprises (MIC), c’est à dire des entrepreneurs(ses) isolés(es) face aux multiples enjeux de leur quotidien
Ils vivent donc avec le risque, faute de réussir à surmonter ces différents problèmes, d’être contraint de déposer le bilan : c’est un risque permanent pour tout chef d’entreprise !
En lisant cet article, je me félicite d’avoir eu l’idée de créer MANEGERE en septembre 2002, de ne pas avoir hésité à rechercher des associés pour contribuer à l’activité quotidienne et être également actionnaires.
Au-delà de l’apport de talents, de la complémentarité des compétences, cela a surtout permis d’éviter l’isolement, principale source de stress pour l’entrepreneur.
En 17 ans, la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour MANEGERE, et la présence d’associés, c’est aussi de bénéficier de
C’est fort de ce vécu et de notre expérience personnelle que nous sommes aussi proches de nos clients, car l’isolement est présent partout en entreprise, bien sûr en priorité pour les patrons de PME.
L’isolement est une source de stress, mais l’autre source de stress c’est l’inconnu, l’absence de visibilités sur plusieurs aspects c’est pour cela que :
Quand nous accompagnons une PME ou une ETI, notre objectif, c’est avant tout les aider à avoir une dorsale robuste.
Une raison d’être précise
Une vision très claire
Des ambitions cohérentes avec la vision
Des axes stratégiques pour réaliser les ambitions
Une fois cette dorsale établie, une partie des incertitudes est levée, le chef d’entreprise a alors tout loisir de piloter au quotidien son entreprise.
Nous sommes aussi là, disponibles pour échanger sur tous les sujets, car nous savons qu’une entreprise ne peut réussir si, son capitaine est épuisé et à la limite du burn-out.
Bonne lecture, que vous soyez ou non chef d’entreprise ! L'article est ici.
Saïd AGBANRIN et toute l’équipe Manegere Associés
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Crédit photo : Fotolia
Cet article nous parle d’un concept clé, encore peu exploité dans le monde de l’entreprise : le followership.
Vous y trouverez dans un premier temps une définition claire et qui précise son action au sein de l’entreprise. Globalement, il s’agit d’un collaborateur proactif, autonome et qui souhaite porter l’entreprise au maximum de ses capacités. Entres autres, ce contributeur est quelqu’un qui fournit beaucoup d’efforts et de travail mais le tout avec une capacité de recul et de réflexion.
En lisant cet article, vous aurez également quelques clés si vous êtes leaders et que vous souhaitez développer le followership de vos collaborateurs. Enfin, vous trouverez une liste des avantages à développer un partenariat avec ce type de followers.
Mais attention… le followership peut être inadapté dans des structures très procédurières dont les tâches ne se limitent qu’à du descendant. Auquel cas, ce follower risque de se montrer moins performant, démotivé et, du coup, il ira voir ailleurs !
En résumé, un collaborateur qui fait preuve de followership est un réel atout pour une entreprise plutôt portée vers l’innovation ou l’entreprenariat. Tel le bras droit du leader, c’est quelqu’un envers qui nous pouvons faire confiance et il en a besoin !
Bonne lecture !
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